1.
Quelles ont été vos motivations personnelles pour répondre au projet de
la candidature UNESCO des Mégalithes des rives du Morbihan ?
Une
passion personnelle, depuis l’enfance, pour l’archéologie ; une
conception du Paysage dont l’archéologie est un des fondements majeurs ;
une pratique professionnelle et mon expérience depuis 40 ans sur de
nombreux sujets motivés par l’archéologie elle-même.
2. Comment résumer le plan paysage en quelques mots ? Que souhaitez-vous transmettre à travers vos propositions ?
Ce
plan de paysage a cherché à débarrasser la notion de Paysage d’un
certain nombre de stéréotypes incompatibles avec la richesse
archéologique et dangereux pour le Bien UNESCO. Il a souhaité enrichir
la notion de Paysages de Mégalithes en deçà et au-delà de l’archéologie.
La
perception paysagère étant avant tout interprétation psychologique, le
plan de Paysage vise l’interprétation la plus riche et la plus juste
possible des paysages de Mégalithes des rives du Morbihan par le public.
Nous souhaitons qu’il contribue aux fondations d’un regard social
nouveau et à une mise en valeur sobre et juste des mégalithes dans leurs
Lieux au quotidien, conduisant à des pratiques aussi bienveillantes que
libres.
3.
Comment avez-vous appréhendé l’attribut « Paysages de littoral » du
Bien, pour être complémentaire avec les attributs archéologiques?
Pour
être en étroite résonance avec les attributs archéologiques du Bien,
j’ai avant tout appréhendé l’attribut « Paysages » en soi, puis avec
l’attribut « de Mégalithes ». Il se trouve qu’un littoral très
particulier est ici à l’articulation des termes « Paysages » et «
Mégalithes ». Articulation d’une portée infiniment plus profonde, que le
simple fait d’être « sur » le littoral. L’attribut «de Littoral»,
catégorise et banalise trop le Paysage de Ce littoral exceptionnel du
Morbihan où, précisément, se sont concentrés autant de mégalithes.