Dès 1980, les alignements de Carnac figurent sur la Liste indicative française, première étape obligatoire avant l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Durant cette décennie, d’importants chantiers de fouilles et de restaurations sont entrepris autour de plusieurs monuments, notamment le tumulus d'Er Grah, la Table des Marchands, le Grand Menhir à Locmariaquer, le cairn de Gavrinis à Larmor-Baden et le cairn de Petit Mont à Arzon.
Parallèlement, l’État organise un vaste programme de sauvegarde et de mise en valeur des alignements de Carnac. En 1996, une commission scientifique est mise en place. Cette même année, l’appellation du site sur la Liste indicative est modifiée en « Sites mégalithiques de Carnac ». La description du Bien considère alors : les trois principaux sites d’alignements de Carnac complétés par les deux enceintes du Ménec, une allée couverte, un cromlech de menhirs isolés au nord, le grand tumulus Saint-Michel, monument représentatif des tumuli de type carnacéen, puis pour finir le dolmen à couloir de Kermario.
Depuis cette date et devant les multiples oppositions rencontrées pour la mise en place des différents plans d’aménagement des alignements de Carnac, le projet UNESCO n’a plus été la priorité. C’est en 2005, avec la création du Groupement d’Intérêt Public à caractère culturel (GIPC) « Mémoire de pierres : mégalithes en Morbihan », que le sujet est à nouveau abordé.
L’ensemble des partenaires du GIPC, soit le Département, la Région, la commune de Carnac et ses associations, confie à la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Bretagne et spécifiquement au Service Régional de l’Archéologie (SRA) le soin d’établir les principes d’une nouvelle zone d’étude couvrant un territoire compris entre la presqu’île de Rhuys et la Ria d’Étel.
En 2010, une plaquette de présentation est éditée : « Projet pour une candidature au patrimoine mondial, Patrimoine mégalithique du Golfe du Morbihan : un ensemble architectural et monumental aux origines d’un nouveau paysage culturel ». Cette relance du projet UNESCO est à présent portée par les communes du territoire via l’association « Paysages de Mégalithes ».